Mes "beaux" parents
Me revoila, vu le temps désastreux qu'on a je crois que je vais passer plus de temps à poster et donc à errer sur le net, pour visiter vos blogs pourris, en bon no life comme vous êtes tous. Je reprends donc le récit où je l'avais laissé, ça va peut-etre faire un peu saga à la Susan mon modèle spirituel de blog mais je m'en tape tant que j'ai pas son âge et sa vie toute pourrie.
J'ai donc rencontré mes beaux parents, de braves franchouillards bien riches et bien gras, qui vivent dans une somptueuse villa (ca fait plus classe que maison, villa.) avec piscine et tout le tintouin. Au début j'avais l'impression d'être comme dans un film de greluche à gros budget : un grand portail qui s'ouvre tout seul quand Eric parle dans le boitier, sa voiture qui s'engouffre dans un grand jardin où on voit même pas le toit de la maison et surtout sa cabane de merde, tellement c'est grand bref, presque une résidence quaternaire de princesse. Mais une fois qu'on a garé la voiture, deux espèces de clochards nous attendaient sur le perron.
Au départ, j'ai cru que c'était la bonne et le chauffeur. lui il portait une espèce de chemise de bucheron, sous laquelle il avait dissimulé un ballon un gros morceau de gras, et elle, elle était vêtue de son cou fripé jusqu'à ses grandes chaussettes marrons d'une espèce de robe toute effilochée, un peu genre manouche des villes qui croupis sur les marches des métros. Autour de son cou graisseux, un gros collier de perle qui ressemblait plutôt un collier de pâtes pendait desesperement. Elle était même pas coiffée en fait, ses cheveux partaient dans tous les gens et puaient l'électricité statique. Même des poux pourraient pas survivre dans une pareille toison ! Le bibendum, il ressemblait comme deux gouttes d'eau à Eric en version j'ai trop bouffé de lardon, avec un gros trou au milieu du crâne, bref, le truc qui rassure vachement concernant la vieillesse. J'ai regardé Eric et j'ai compris que mon homme fuck friend ( = plan cul regulier avec qui ont fait semblant d'être pote pour lui tater la graisse du sexe et sa rondelle accueillante sans trop qu'il prenne la tête) ressemblerait dans quelques années à cet espèce de pochard en version plume dans le cul et j'ai super pris peur. Je me suis rassuré un peu quand meme : c'est bon y'a encore quelques années ici avant d'arriver là, et moi je me serais cassé avec un mec bien plus jeune et plus désirable. J'ai confiance en mon patrimoine génétique, suffit de regarder mes parents : ce sont encore des bombes, eux, des bombes sexuelles pas des bombes à merde.
Bon pour une fois je vais pas trop être mauvaise langue : on peut pas leur enlever qu'ils étaient sympas et accueillants avec moi ces pseudos texans : ils m'ont posés tout plein de question sur ma vie, mes parents, leurs professions et donc leurs revenus, mes études et mes projets d'avenir (sans doute pour prévoir ce que pourraient être mes revenus). Vraiment curieux ces gens là je me suis dit mais ils ont réussi à gagné ma sympathie en empechant Eric de me trainer dans sa cabane de merde pour la nuit. Malheuresement ils ont échoués gravement sur le coup, j'aurai bien aimé qu'ils insistent plus mais bon j'ai trouvé des parades pour la prochaine fois et je pense que le coup de la cabane, il me le refera plus, ça non. A moins que...
Mes "beaux" parents m'ont dit de revenir quand je voulais, insistant vachement sur le fait qu'ils m'accueilleraient avec joie. Franchement, vu la qualité de la table, de la bouffe, des vins, la collection de liqueur, je peux supporter leurs dégaines lamentables, leurs haleines fétides et la collection de chat de cristal de cette pauvre femme qui prend des rangées d'étagères complètes. Surtout qu'il va encore falloir rester un peu avec Eric pour profiter de cette hospitalité de qualité : ses parents nous ont offerts deux places pour voir Madonna au stade de France en amoureux et c'est même pas mon anniversaire ni celui de leur fiston. Evidemment, parce que la vie est une belle connasse elle aussi, c'est ce con qui garde les deux places. Il est pas si bête que ça finalement, le salaud mais moi je n'ai pas dit mon dernier mot.
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