Charogne Stone

Cette histoire de places touche à sa fin : la décision d'Eric m'a vraiment étonné car je ne m'attendais pas à ça de lui : il a promis à sa mère qu'il me quitterait, histoire de récupérer les places du concert. Pour ensuite lui balancer la vérité, qu'on ne s'est pas quitté et qu'il l'a baisé à sec la marâtre. A sec. Mais il lui dira après le concert, une fois qu'on aura consommé ce moment de bonheur : cette espèce de femme est vraiment rusée alors mieux vaut rester sur ses gardes. Ce qui est génial, dans cette histoire, c'est que je n'ai même pas eu à lui souffler cette idée. Je vois de qui il tient.
Il a pris le chemin du mensonge, pas du petit mensonge à la noix qu'on sert facilement, mais du big mensonge, celui qui peut décevoir vraiment quelqu'un et changer les règles du jeu. Parce que la vie est un putain de jeu.  J'adore! Il est peut-être comme moi, finalement : il veut le beurre et l'argent du beurre. Peut-être que je l'ai mal jugé.

J'ai vu les places, elles sont entre ses mains. Je veux y aller avec lui. Son affront mérite bien cette récompense. C'est un peu un "tout est bien qui finit bien". Cette histoire de places de concert commençaient sérieusement à me vriller la tête, ça et aussi le problème de la colloc. Cette espèce de merdeuse est envahissante et limite agressive avec moi. J'ai envie de lui coller une mandale mais ca ne se fait pas de frapper les filles quand on est un homme sain. Elle m'appelle le morpion fouineur et n'arrête pas de dire que je profite du frigo (alors qu'eric et elle font leurs courses à part et qu'on a jamais touché ses légumes bios pourris arrosés au pipi de poule bio), de l'eau (alors qu'elle est comprise dans les charges) et de l'électricité (c'est sûr qu'avec mes cheveux hyper courts, limite rasé, j'ai besoin d'un séchoir, greluche). Bientôt elle me sortira que j'use les chaises avec mon petit cul musclé quand je les pose dessus. Et comme par hasard les chaises appartiennent au proprio ! Alors du coup Eric à eu une idée lumineuse effrayante : celle de faire une collocation lui et moi, ensemble.

Une collocation !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! C'est que maintenant il essaye de me prendre pour une conne ! C'est là qu'on voit que les lois sont efficaces : avec les baux, je suis tranquille. Je peux dire oui, mon amour, vivons ensemble dans un super loft, dire que j'ai donné mon préavis alors que c'est faux et le plaquer à loisir, dès qu'il me soule grave. J'ai trois mois pour cela. La vie est belle et j'ai toutes les cartes en main. Par contre c'est beaucoup moins rose pour Fab. Il va de mal en pis le pauvre et je sais pas quoi faire. C'est limite s'il pleure pas dans mes bras. Il était vraiment dans le love avec son ex. Il était trop sur son petit nuage, je lui ai  bien dit qu'il s'emballait trop vite mais rien à faire, depuis le temps qu'il attend l'amour... Bon c'est un peu pathétique c'est vrai mais j'adore tellement ce mec que j'arrive même pas à vomir dessus quoi. En plus je vais devoir partir en vacances sur la côte (comme chaque année, chez mon oncle, ma tante et leurs gosses bargots) donc je serai peu disponible pour lui. C'est la galère totale. Sinon j'ai revu Jimmy aussi. Apparemment il voit un mec. Décidemment, le timing et moi, ça fait vraiment deux. Alors, à suivre ?

Et bien voilà, l'histoire des places pour aller voir madonna est (définitivement ?) réglée, alors qu'on est à peu du concert. Ma vie est pire que ce qu'on peut voir dans les séries. Malgré ma persévérance, je n'ai pas réussi à les récupérer pour la bonne raison qu'elles étaient dans la cabane, comme l'a suggéré la vieille Pamela. La mère d'Eric les a confisqué pour les revendre suite à notre petit week-end de baise sauvage et bruyante. Elle lui a fait un chantage une proposition genre : il faut que tu quittes ce mec, sinon pas de place. Il est pas assez bien pour toi, bla bla et bla. En fait, elle était surtout jalouse parce qu'elle s'est jamais fait aussi bien sauté par son baron de la bite molle. Dans quelques jours, elle les vendra à la fille d'une amie qui est intéressé. C'est immonde, car c'était notre cadeau.

Que va décider Eric ?
Va-t-il choisir entre une pouff de 50 ans qui le baise en prenant son fric ou une pouff de 20 ans qui le baise comme une reine ?

Je ne pensais pas que des parents pouvaient pousser si loin le vice. Qu'est ce qu'ils seraient capable de faire pour que leur passive de fille fasse des gosses à une riche héritière ? On se le demande. D'après ce que j'ai capté, le père ne sait rien de tout ça. J'adore cette famille finalement, au moins, ils font pas non plus les choses à moitié et traitent les problèmes d'une façon originale. Mais quand même une mega fête entre  pédales dans un stade c'est pas tous les jours que ça se fait surtout qu'Eric est pas trop fan de Mylene Farmer. C'est bien le seul truc sur lequel on est d'accord : payer si cher pour voir une momie rousse qui a peine à bouger, c'est totalement ridicule. Je crois que les prochaines 48 heures vont être décisives. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot.

1/ Aujourd'hui je vais être de corvée : Fab vient de se faire plaquer par son mec, juste à son retour de vacances. C'est franchement pas sympa ça je trouve de plaquer un mec par sms, alors que le mec revient de loin, avec des pensées amoureuses sincères et même un petit cadeau ringard. Fab m'a dit qu'il n'avait qu'une hâte, c'était de le revoir, il y a pensé pendant toutes les vacances. Moi ça m'énerve, les mecs comme ça qui gèrent leurs relations à la dérobade, à distance, un peu comme si c'était un film. C'est pourtant facile, bordel, de larguer quelqu'un civilement, en tête à tête. Je dois donc remonter le moral de Fab, j'imagine que je vais devoir le ramasser à la petite cuillère.

2/ Eric suspecte cette horreur de colloc d'avoir fouillé dans les affaires, parce que j'ai pas remis bien en place deux trois choses. Super en colère, cette mégère s'est expliquée avec lui, lui a balancé tout ce qu'elle pensait de lui et, en passant de moi. Malheureusement, je n'ai pas entendu cette conversation et je ne sais pas s'il me suspecte moi d'avoir commis cet acte odieux. Ca devient carrément du grand n'importe quoi cette histoire. L'ambiance hier soir était carrément tendu devant la tivi, on sentait l'électricité dans l'air. Elle a quand même dit dit que je devais payer ma part vu que je dormais ici de temps en temps et que je me douchais. Et pourquoi pas partager les tâches ménagères, pendant qu'on y est ? Je crois qu'il va falloir se démerder pour la chasser même si c'est le genre de fille capable de déclarer et d'assumer une guerre.

3/ Jimmy et moi, c'est toujours au point mort. Il ne sortira avec moi que lorsque j'aurai largué Eric mais je ne désire pas faire cela tout de suite même si j'ai des sentiments forts pour Jimmy Et oui, je dois au moins récupérer la place de concert que ses parents m'ont offert. On s'envoie un texto par jour avec Jimmy, et ça me plait. j'ai l'impression que l'avoir va pas être facile et ça m'excite, vu que la plupart du temps, les pédales se jettent sur moi, je n'ai qu'à les consommer. Là, c'est différent et ça me plait. Bon, je me prépare, je vais passer dans un magasin histoire d'acheter de quoi manger et de quoi boire et puis j'emmène Fab à un pique nique surprise dans le parc.

1/ Voilà Fab est revenu et Pétunia est toujours vivante. Bien sur, il a trouvé qu'elle avait maigri, mais bon, il m'en tient pas rigueur, elle sait très bien comment elle est sa chatte. Il m'a raconté que, quand il allait chez sa grand mère et qu'il l'emmenait avec lui, cette connasse de chatte s'amusait à faire peur à la vieille, genre comme si elle voulait qu'elle ait une crise cardiaque en sortant de nulle part et en crachant! Hallucinant ce chat mais en même temps super con : comme s'il allait avoir une part d'héritage. En tout cas, je suis bien content que s'arrêtent mes aventures avec cette chatte de merde parce qu'elle me rendait cinglé.

2/ Samedi soir, c'était babylone, avec Eric. Anthony, celui dont j'ai parlé dans mes premiers messages, nous a fait une proposition indécente. Ce naze m'a demandé si ça m'intéressait de faire un plan à trois avec Eric, évidemment que ça m'intéressait mais Eric c'est pas du genre à partager. Il est bien trop coincé pour faire un plan à trois, à quatre. C'est plutôt genre : calin sous la couette dans sa cabane de merde en écoutant les musiques de madonna. Cette vieille bique doit être aussi frigide que lui même s'il elle se fout à poil dans la plupart de ses clips. N'empeche qu'au moins elle a couché avec n'importe quoi pour réussir et ça on peut pas lui enlever. Pour ce qui concerne Anthony je l'ai envoyé boulé en disant qu'un plan à trois avec un éjaculateur précoce, ça revient presque à se faire mater pendant qu'on baise donc pas intéressé. Il est reparti vexé.

3/ Mes beaux parents, encore eux : apparement, d'après ce que j'ai compris, ils ne sont pas vraiment contents du week-end. Bizarrement, ils ne lui répondent plus au téléphone depuis. Trop fort. Je suis vraiment un sacré fouteur de merde quand je veux. Ca se trouve, ils vont déshériter leur gosse, tout ça parce qu'il aime prendre des bites dans le cul. Le gros délire. En gros, c'est plus tellement un bon parti, finalement, ce Eric, même s'il paye tout le temps la bouffe, le restaurant et les consos dans les boites. J'adore. Mais en même temps c'est un peu au prix de ma liberté. C'est de plus en plus difficile de trouver du temps libre pour sauter des mecs du parc. En plus Eric commence à grossir lentement et je veux pas niquer un pachiderme.

4/ Hier soir, pendant qu'Eric est allé nous chercher une pizza, j'ai profité de son absence et de celle de sa colloc qui était invitée à manger pour fouiller chez lui tranquillement, histoire de trouver les places pour le concert de madonna. Ca devient urgent vu qu'il grossit et que je veux pas sauter un futur gros. En plus il m'agace. C'est vite fait, finalement, de retourner une chambre et ça prend moins de temps que retourner un cul et fourrager dedans. Quand même moi, je dis chapeau : je n'ai rien mais alors rien trouvé, j'ai pourtant regarder partout : cartons, lit, tiroirs, fringues, cd, livres sur madonna et les tomes d'harry potter (quel gout de chiotte) et j'ai même tourné les pages de ces classeurs ! Je crois que j'ai maté partout, sans aucun résultat. J'ai compris que la place ne pouvait être qu'à deux endroits : soit dans le portefeuille d'eric, soit dans sa satanée cabane !

Quand je disais que ce chat ne n'aime pas, je suis en dessous de la vérité : il me déteste carrement. Comment est-ce possible ? Déjà comme je disais dans le message précédent, il ne mange pratiquement rien, limite s'il est pas anorexique, alors que quand Fab est là, il mange normalement. S'il avait du gras pour survivre une semaine, ce serait pas mal mais c'est pas le cas. Donc je viens d'arriver, pour voir que sa pâté est bien là, il n'a même pas touché à son bol d'eau, que j'ai renouvelé, pour pas qu'il ait trop de bactérie dans le corps. Je suis gentil, parfois. Ensuite, je vais sur internet, histoire de m'instruire un peu en lisant la vie vraiment géniale de Pamela et Susan c'est à dire pas grand chose. Je regarde aussi la pseudo vie des autres connasses qui sont dans mes liens, et que je mentionne pas parce qu'elles sont moins droles que ces deux vieilles peau de vache. Et je remarque alors que Pétunia ne vient pas! D'habitude, elle vient toujours m'empêcher de naviguer. Avant hier, elle est montée sur le bureau pour appuyé sur une touche, la garce. Et la rien. Rien du tout.

Je commence à regarder un peu partout et que dalle, pas de chat, pas de Pétunia : rien. Se serait-elle barré ? La connasse. Je vérifie les ouvertures. Ca, les orifices, ca me connait : aucune fenêtre ouverte, idem le balcon, je ne comprends pas. Peut-être que cette conne s'est fait enlever par les extra terrestres! Ou peut-être qu'elle s'est faufilée je sais pas comment quand je suis parti. Bref, la panique. J'avoue que je ne sais pas trop quoi faire, alors je suis faire un tour du côté de chez les voisins : comme c'est les vacances, y'a pratiquement personne dans la résidence de Fab, juste quelques vieilles qui ont pas assez de thunes avec leurs retraites pathétiques pour partir. Je pensais que ce genre de vieilles étaient de super commères mais que dalle : elles passent la journée a mater dehors par la fenêtre, quand il y a pas de feuilletons à la télé et que dalle mais elles sont trop bigleuses pour voir une chatte à part la leur.

C'est quasiment tragique. Je reviens dans l'appartement et me serre un verre d'alcool ou deux en fait cinq, histoire de trouver une solution, je repense à Jimmy et la discussion interessante de la veille. Je crois qu'il faut vite que je me débarrasse de ce crétin d'Eric, une fois les places récupérées bien sur. Je crois qu'on est fait pour s'entendre lui et moi, je le suspecte de me ressembler un peu, au niveau du caractère, enfin une pédale qui n'arrête pas de geindre et ne se préoccupe pas de futilité. Il écoute aussi du rock, ça change des chanteuses niaises et de leurs putasseries ambiantes. Au moment de repartir, qu'est ce que je vois ? Cette connasse de Pétunia, sortant de sa litière. Elle s'arrête et me regarde fixement genre : connard, je t'ai baisé. Cette merde à quatre pattes s'est caché dans sa litière, j'hallucine! Elle est plus perverse et chiante que moi! Et du coup, à cause d'elle il est super tard mais la soirée est loin d'être fichue.

En fait, je n'ai pas de autant de temps que je le voudrais pour écrire mes petites aventures : nourrir Pétunia, je pensais que ce service valait le coup mais finalement c'est plutôt prise de tête, en plus ce chat ne m'aime pas, c'est un peu genre un psychopathe sur pattes : dès que j'approche il crache et il se sauve, dès que je me pose tranquille pour lire les blogs et écrire ma vie passionnante, il se radine sur mes genoux et lèche mon jean pour foutre dessus son odeur de pâté. En plus, on dirait qu'il fait la grève de la faim ; j'espère qu'il va pas claquer parce que Fab m'en voudra, il croira genre que je l'ai pas nourri alors que je suis franchement quelqu'un qui n'a que de bonnes intentions.

Après cette histoire que j'ai raconté dans le précédent post, mes relations avec les parents d'Eric se sont vaguement détériorées, comme mes relations avec leur chèr fiston. Je crois qu'Eric se méfie de moi, il est beaucoup moins tendre et collant : peut-être que c'est le début de la fin ? Ce qui veut dire que je dois me grouiller pour capter la place pour aller voir cette vieille pute de Madonna. A part ça, s'il me quitte c'est pas un mal parce que avec Jimmy, ça avance grave vite : on entretient une vrai correspondance par sms. On ne s'appelle pas beaucoup car il consièdère ça comme une trahison vis à vis de son best friend. J'arrive pas trop à comprendre son raisonnement, mais ce n'est pas bien grave. Je pense souvent à lui un peu comme une pauvre écolière qui brosse sa poupée en pensant à des garçons, sauf que ma poupée je ne la travaille pas de la même façon.

A part ça j'ai décidé d'envoyer un sms à Jimmy tout de suite afin de lui donner rendez-vous ce soir, carrement. J'espère qu'il pourra! Il a pas trop le choix. Je vais essayer de l'embobiner afin qu'il passe prendre un verre à la maison. Même s'il se passe rien, au moins ça me permettra de mieux le connaître et de passer enfin un peu de temps avec lui en tête à tête. Sur ce je dois filer : Eric n'a pas voulu que je le saute hier et j'ai des besoins à assouvir. Je ne veux pas me jeter sur Jimmy comme ça alors je dois me vider les couilles. Il fait beau, le parc m'attend : que demande le peuple ?

(Fab est parti en vacances et m'a prêté ses clés pour nourrir son chat de merde, Pétunia, alors attendez vous à plus de charogne cette semaine. La vie est belle.)

Figurez-vous que je suis allé en vacances : la Turquie m'a accueilli, moi et mes parents, loin des turpitudes d'Eric et des deux individus ridicules qui lui servent de parents, des matages intempestifs au babylone qui me valaient toujours des réflexions. Eric est accroché à moi comme un morpion à une paire de couille sale ! J'avais dit que je parlerais de mes beaux parents mais j'ai plutôt envie de parler des turcs et surtout des autres touristes vu que j'ai stagné dans le super hotel et surtout dans la somptueuse piscine comme une larve pourie gâtée comme une star. Comme je suis du genre à tenir mes promesses comme être fidèle à mon promis resté en France, je continue donc les aventures qui concernent la formidable demeure de mes beaux parents.

La dernière fois que je suis allé chez eux, on a dormi dans une chambre d'ami : leur maison en compte plusieurs, mais ces salopards nous ont installés dans celle à coté de la leur. Je n'ai pas très bien compris pourquoi, jusqu'à ce que j'entende la mère d'Eric parler pendant qu'Eric et moi on commençait à s'embrasser en s'excitant doucement avec des paroles idiotes. Qu'est ce qu'il faut pas faire pour être soi disant romantique et foutre sa queue dans un trou! J'ai cru entendre le mot : fellation. Bref ils voulaient surement nous entendre niquer ou pire encore : ils voulaient nous empêcher de baiser! Les porcs, de vrai pervers comme c'est pas permis! C'est quoi ce bordel ? Je demande à Eric et celui-ci me dit que les murs de la maison sont franchement pas épais. Je dis que je veux aller dans une autre chambre mais il me dit que si on se barre ses parents le prendront super mal, qu'on a qu'à retourner dans la cabane pour la nuit. J'ai presque l'impression que c'est un coup monté cette histoire et ça m'a agacé grave. Alors j'ai décidé de regler les choses à ma façon!

Eric me dit qu'on a qu'à pas baiser seulement voilà moi j'ai envie de tirer mon coup. C'est pas parce que j'ai de grosses couilles qu'elles se remplissent pas vite quoi! Bref, je déshabille complétement Eric et lui dit de se mettre à quatre pattes mais ce couillon il veut pas. Il dit que ses parents vont nous entendre! Je lui apprends alors qu'ils veulent sûrement pas qu'on baise parce qu'au fond ils sont anti pds comme beaucoup d'hétéros de merde, ils acceptent leur gosse parce qu'ils ont pas le choix ou pire : pour avoir bonne conscience. Je lui ai dit aussi que s'il voulait pas baiser c'était pas la peine qu'on reste ensemble car s'il satisfait pas mes besoins, moi je me casse, évidemment, ça a marché. J'avais tellement envie de les faire chier que j'ai baisé leur fils à sec, à quatre pattes sur le lit, le plus violemment possible, en le traitant de salope, de vide couille et toutes les insultes du genre que j'ai pu trouver. Le lit grinçait à mort, j'ai cur qu'il allait se péter mais bon ce genre de vieux lit est incassable. N'empêche que dans la chambre d'à côté, il se fit un grand silence, bien religieux. Les regards génés au petit matin ne me génèrent pas du tout moi, pendant que je buvais mon café tranquillement, beurrais des tartines de confiture, comme si de rien n'était, savourant ma victoire.

Non mais faut arrêter : au début, ils étaient super sympas avec moi les beaux parents à me poser toutes les questions possibles et inimaginables. J'avais vraiment l'impression qu'ils s'interessaient à moi, à me poser toutes ses questions sur ma vie, mes espoirs, mon poids, la taille de ma queue et finalement, maintenant qu'ils croient tout savoir sur moi et mes parents, ils ne parlent plus que des histoires des pauvres du village oui vous avez bien lu  : ils parlent des pauvres du village!

A vrai dire, ils habitent un peu à l'écart d'un pathétique village qui sent la bonne bouse bien sèche parce qu'ils n'aiment pas "la promiscuité", les bruits et les odeurs de ces gens, je cite, "sans élégance". C'est pour cela qu'ils habitent une maison isolée, à quelques kilomètres de ce village mais bon, leur jardin, enfin, leur parc, car c'est un parc comme le dit si bien belle maman quand elle me rectifie est tellement grand que ça changerait pas grand chose, si les maisons des pécores étaient collées à leur muret. Je les ai trouvé vraiment détestables à un point que je me suis dit qu'il fallait que je fasse quelque chose un peu dans le genre de Robin des bois quoi : voler des choses de chez eux et les faire trainer dans le village afin que des gens puissent récupérer leurs affaires mais avec Eric, c'est franchement pas possible. Il verrait tout de suite le poteau rose alors qu'il voit franchement rien ce mec. Casser quelques petits chats en crisstal ça ouais, je peux le faire sans trop de problème et je crois que ca me ferait le plus grand bien.

Le plus drôle, c'est qu'ils dénigrent ces gens mais je les trouve bien au courant de tout : ils connaissent toutes les histoires passionantes de chacun, qui couche avec qui, et quand ça se passe, où se trouvent les familles consanguines et même des histoires moins interessantes de terre et de successions. Franchement,c 'était d'un gavant, pire que chez les pédales! Heureusement que la bouffe et le vin étaient délicieux parce que je n'aurais pas tenu plus longtemps, à acquieser comme un con à leur humour pathétique. Ce qu'il y'a de bien c'est que bizarrement ça m'a rapproché un peu plus d'Eric vu qu'ils n'aiment pas quand ces parents se comportent comme ça.

Bref, je comprends mieux sa ruine de cabane à present. Bon c'est pas tout ça les filles mais je peux pas trainer des masses hélas pour vous raconter ce qu'il s'est passé samedi soir, alors qu'avec Eric on discutait tranquillement dans la chambre d'amis et non sa chambre lamentable dans la cabane parce que déjà pour écrire ce message j'ai du envoyer Eric m'acheter quelque chose au supermarché et qu'il ne va pas tarder. Et puis je vous raconterais aussi ce qu'il se passe avec Jimmy maintenant qu'on est en contact tous les deux. La vie est belle quoi!

Le blog c'est une vraie drogue, je m'en rends compte de plus en plus et finalement ce n'est pas si mal de ne pas avoir d'ordinateur chez moi. Je passe déjà tellement de temps à vous lire, sans compter que je dois m'occuper d'entretenir ce lieu qui a de plus en plus de visiteurs. En ce moment, j'ai de la chance : je suis souvent seul chez Eric, ce qui me permet de venir pianoter ici. Ca ne le dérange pas que j'efface mon historique, pour ça, il est cool. Il se dit pas des trucs genre : Charogne va sur DialH ou des trucs comme ça. De toute façon je m'en fous de ce genre de site : c'est pour les moches, ceux qui ne trouvent pas de mecs en réel. Moi, dès que je sors, j'emballe, alors pourquoi j'irai poser mes miches pendant des heures sur un siège alors qu'il ne suffit que de claquer des doigts, partout où je sors ? Faut arrêter.

Sandrine m'a téléphoné, pour me dire que finalement j'étais pas sympa avec l'autre conne, la dernière fois. On va l'appeller Cindy, ouais voilà, comme la cindy sander, un total boulet que cette meuf. Apparement, je lui ai brisé son coeur et elle a du mal à gérer, elle a même bu deux ou trois bières à la fraise pour se saouler... qu'est ce qu'il faut pas entendre ! J'ai bien envie de l'inviter, genre faire une soirée et emballer Eric devant elle, rien que pour voir sa gueule, mais bon, personne sait que je suis homo dans la promo, ou dans ma famille et je tiens pas à ce que ça s'ébruite. Quand les gens savent qu'on est homo, ils posent plein de questions là dessus, alors qu'ils n'en ont rien à foutre au fond d'eux. Ils veulent tous savoir, parce qu'ils sont curieux et attendent toujours des détails sordides. Beaucoup pensent que les pédés sont des pervers, et qu'ils sont tous des pédés du cul mais pas moi. Je trouve ça pathétique. Du reste, je trouve tout pathétique, c'est pas nouveau. A part ça, quoi de neuf ? Rien de bien reluisant si ce n'est qu'il fait super beau  et que je peux me bronzer tranquillement dans les parcs. On me fait souvent des compliments sur mon torse. Au moins, je suis d'utilité publique.

Ce week-end, je retourne chez mes beaux parents, je pense que ça va être royal : Eric leur a dit que j'avais obtenu mon année et ils ont dit qu'on allait fêter ça. Il m'a promis que cette fois-ci qu'on ne dormirai pas dans la cabane, ce qui annonce une nuit de rêve. Je me surprend même presque à penser que ouais, j'ai hâte d'y aller, chez les beaux parents. Je vais manger comme un roi, me faire péter le ventre, vider leur cave à vin et même peut-être piquer quelques trucs discretos car faut dire qu'ils ont beaucoup trop de choses dans leur maison. Au moins je leur éviterais d'avoir trop de cartons pour leur prochain vide grenier. Oui, vraiment, je suis d'utilité publique.

Je suis vraiment con, je crois que Susan a raison, je suis en train de tomber raide love de Jimmy. J'ai fait un lapsus qui m'a inquiété. Faut dire que comme j'ai pas de PC je squatte à l'école, au cyber, chez Fab ou Eric (etc...) pour lire les blogs et écrire le mien (et je zappe l'historique après). Evidemment sur mon blog tous les noms sont faux, j'ai pas envie de me faire capter. Même si c'est mon premier blog je sais qu'on a vite fait de se faire capter par des gens qu'on connait. Mais là, sans faire exprès j'ai lâché son vrai prénom (Jérém...) dans le message précédent, faudrait quand même que je sois vigilant. J'imagine même pas si Eric tombait sur ce blog ou sa colloc, ça pourrait foutre une sacrée merde et j'ai pas trop besoin de ça. Si c'est "Jimmy" c'est tout de suite moins grave.

Enfin, j'en suis pas encore là et en attendant je vais profiter. Après tout, je ne compte pas me pacser avec Eric même pour tout l'or du monde. Encore moins pour la collection de chat en cristal de sa pouilleuse de mère. Enfin bref Eric m'a fait son cadeau et j'étais super deçu, je m'attendais à un truc qui vaut de l'argent, un diner dans un restaurant chic ou même pourquoi pas un restaurant moins chic ou même un kebab ou mieux : un balladeur numérique dans le même style que le sien. On peut y foutre un nombre incalculable de song alors que le mien ne fait que 2 giga. Autant dire que c'est limité comme capacité. Il a bien vu que son balladeur m'interessait le con. Et il sait que j'ai pas d'ordinateur, ni internet. Ca fait des idées de cadeaux. Mais bon, faut pas rêver... ce naze, il s'est contenté de m'offrir l'édition limitée de Hard Candy parce qu'il croit que j'adore l'album et le pire c'est qu'il a eu le culot de me demander de lui filer le sachet de bonbon. Evidemment j'ai répondu non. Il a voulu m'échanger le sachet neuf contre son sachet à moitié vide. Je l'ai envoyé chié et il était vraiment contrarié, à la fin. Cette relation n'a vraiment pas de sens, il va falloir que je trouve un moyen de m'emparer des places au plus vite!