Jimmy Jimmy
En fait, je n'ai pas de autant de temps que je le voudrais pour écrire mes petites aventures : nourrir Pétunia, je pensais que ce service valait le coup mais finalement c'est plutôt prise de tête, en plus ce chat ne m'aime pas, c'est un peu genre un psychopathe sur pattes : dès que j'approche il crache et il se sauve, dès que je me pose tranquille pour lire les blogs et écrire ma vie passionnante, il se radine sur mes genoux et lèche mon jean pour foutre dessus son odeur de pâté. En plus, on dirait qu'il fait la grève de la faim ; j'espère qu'il va pas claquer parce que Fab m'en voudra, il croira genre que je l'ai pas nourri alors que je suis franchement quelqu'un qui n'a que de bonnes intentions.
Après cette histoire que j'ai raconté dans le précédent post, mes relations avec les parents d'Eric se sont vaguement détériorées, comme mes relations avec leur chèr fiston. Je crois qu'Eric se méfie de moi, il est beaucoup moins tendre et collant : peut-être que c'est le début de la fin ? Ce qui veut dire que je dois me grouiller pour capter la place pour aller voir cette vieille pute de Madonna. A part ça, s'il me quitte c'est pas un mal parce que avec Jimmy, ça avance grave vite : on entretient une vrai correspondance par sms. On ne s'appelle pas beaucoup car il consièdère ça comme une trahison vis à vis de son best friend. J'arrive pas trop à comprendre son raisonnement, mais ce n'est pas bien grave. Je pense souvent à lui un peu comme une pauvre écolière qui brosse sa poupée en pensant à des garçons, sauf que ma poupée je ne la travaille pas de la même façon.
A part ça j'ai décidé d'envoyer un sms à Jimmy tout de suite afin de lui donner rendez-vous ce soir, carrement. J'espère qu'il pourra! Il a pas trop le choix. Je vais essayer de l'embobiner afin qu'il passe prendre un verre à la maison. Même s'il se passe rien, au moins ça me permettra de mieux le connaître et de passer enfin un peu de temps avec lui en tête à tête. Sur ce je dois filer : Eric n'a pas voulu que je le saute hier et j'ai des besoins à assouvir. Je ne veux pas me jeter sur Jimmy comme ça alors je dois me vider les couilles. Il fait beau, le parc m'attend : que demande le peuple ?